Publications

Voici la liste des publications du groupe et des membres du groupe:

Le bulletin annuel du groupe : "Isle Etait" (22 numéros)
L'Isle-Jourdain (Gers) d'hier et d'aujourd'hui
Le château de Caumont et les Ducs d'Epernon
L'église de Cassemartin, commune de L'Isle-Jourdain (Gers)
Claude Augé, le père des "Larousse"
Cloches et carillons
L'Age du Bronze dans la Gascogne Gersoise

 


Le bulletin annuel du groupe : "Isle était"


1986

No 1
1987

No 2
1988

No 3
1989

No 4
1990

No 5
1991

No 6
1992

No 7
1993

No 8
1994

No 9
1995/1996

No 10
1997

No 11
1998

No 12
1999

No 13
2000

No 14
2001

No 15
2002

No 16


2003

No 17

2004/2005

No 18
2006

No 19
2007

No 20
2008

N° 21


2009
N° 22

2010
N° 23
2011
N° 24

 


L'Isle-Jourdain d'hier et d'aujourd'hui


C'est l'histoire de cette petite cité de la Gascogne toulousaine où la présence humaine est attestée depuis l'époque préhistorique comme en témoignent les quelques primitifs outils de pierre découverts dans les champs. Plus près de nous, les Volques tectosages, puis les romains, puis les Wisigoths, les Francs, peut-être les Normands, sûrement les Arabes sont passés ou ont séjourné plus longtemps. Nos archéologues locaux en ont apporté la preuve, des tessons de céramique gallo-romaine, de la poterie médiévale, des armes, des outils. Mais il faudra arriver au début du deuxième millénaire pour parler vraiment du bourg de l'Isle, castelnau érigé au bord de la Save et cernant de ses fossés château, église et maisons, le tout sous l'autorité du seigneur du lieu dont un des descendants rapportera de la première croisade le prénom de Jourdain. Et Jourdain deviendra bientôt le nom de cette famille qui règnera sur l'Isle durant près de quatre siècles. Si la cité a connu des heures de gloire, en particulier lors de l'érection d'une somptueuse collégiale au XIVe siècle, elle connaîtra des heures bien sombres au moment des guerres de religion où, par le jeu d'héritages, elle était devenue le bastion le plus oriental des possessions huguenotes d'Henri de Navarre. Lorsque Louis XIII pensera effacer tout souvenir de ce douloureux passé en rasant château et fortifications, il fera perdre à la cité son caractère, son panache. Et l'Isle ne sera plus désormais qu'un gros bourg rural sans histoire qui, après quelques soubresauts révolutionnaires et les inévitables séquelles des guerres, essaiera d'aborder le troisième millénaire en demeurant une petite ville à la campagne, gardant ses distances de la gourmande métropole toulousaine, privilégiant le calme, l'instruction, le bien-vivre, essayant de garder intacte la mémoire des événements, des hommes et des choses du passé. Les auteurs de cette histoire espèrent avoir apporté leur contribution à ce devoir de mémoire.

Le Château de Caumont et les Ducs d'Epernon


Guide-souvenir pour les visiteurs du château, cet ouvrage plaira à tous ceux qui s'intéressent aux grandes demeures historiques, à leur origine, aux événements majeurs de leur histoire, aux injures que le temps ou les hommes leur ont fait subir, aux aménagements ou aux restaurations entrepris avec plus ou moins de bonheur. Caumont est une oeuvre architecturale magistrale du XVIe siècle, très bien conservée. Avec ses plans, ses photographies, ses portraits, ses études généalogiques et le détail minutieux et abondamment illustré de l'évolution de ses armoiries, cette plaquette vous apprendra tout sur la vie de ses célèbres habitants qui, d'une modeste origine, ont atteint en quelques décennies les faîtes de la gloire et sont devenus les Ducs d'Epernon.


L'église de Cassemartin, commune de L'Isle-Jourdain (Gers)


L'église de Cassemartin appartient au type de ces églises rurales, modestes de construction, mais riches de la foi de leurs fidèles, qui étaient fort répandues au Moyen-âge.

Elle était autrefois dédiée à sainte Anne, comme l'était l'église disparue de renoufielle dont elle constituait une annexe avec l'église de Clermont-Savès. Plus tard, elle fut placée sous l'invocation de saint Sébastien. Aujourd'hui, elle a pour titulaire saint Sébastien, patron également de l'église de Goudourvielle.

L'église de Cassemartin a bénéficié d'une double chance. D'abord celle de ne pas rester isolée, mais de devenir une église de village, dont elle fut peut-être le noyau cristallisateur. Ensuite et surtout, celle de susciter dans le coeur de ses fidèles un attachement profond; malgré les vicissitudes des temps, ils ont toujours montré un acharnement peu commun à la restaurer ou à la reconstruire. Son renouveau actuel en est l'exemple le plus parlant.


Claude AUGÉ, Le père des "LAROUSSE"


Comment un modeste instituteur de L'Isle-Jourdain (Gers) est devenu l'un des plus grands auteurs d'ouvrages scolaires, et a largement contribué à faire de Larousse un nom devenu presque synonyme de dictionnaire.

Cloches et Carillons


Cette modeste plaquette relate les étapes successives qui, en 1982 et 1983, ont permis à la communauté de l'Isle-Jourdain d'acquérir 8 cloches fondues spécialement pour elle. Après l'exposition à la mairie et la bénédiction solennelle à l'église, elles seront hissées au sommet de la tour-clocher, constituant un magnifique carillon manuel de 9 éléments avec le bourdon de 1864 sur lequel elles sont accordées. L'exposition "A la découverte des carillons de Midi-Pyrénées", avec son diaporama, ses photos et surtout ses divers objets, a été la base de notre Musée campanaire. Le Groupe archéologique a hérité des derniers exemplaires de la plaquette "Cloches et Carillons".

L'Age du Bronze en Gascogne Gersoise


Après Mazeret, Octobon, Cabrol et G.Fabre qui, au cours de la première moitié de ce siècle, ont travaillé avec plus ou moins de bonheur sur l'Age du Bronze dans le Gers, une grande mise au point s'imposait. C'est le grand mérite de Jean-Pierre Cantet, depuis 1979, reprenant le travail entrepris par son père, d'avoir mené cette tâche à bien. Il a notamment porté le nombre des bronzes connus, de 37 en 1912, 62 en 1952, à 131 (dont 77 retrouvés). Tous sont dessinés avec dextérité, grandeur nature, étudiés et analysés (45 analyses spectrographiques). Cependant, l'absence d'habitats et de sépultures (pas de céramique) empêche l'auteur de déterminer les cultures qui se sont succédées dans la Gascogne gersoise. C'est donc par le biais des objets en bronze qu'il nous brosse habilement le tableau de cette région à l'Age du Bronze. Nul doute que cet ouvrage, qui s'insère dans la série des travaux modernes sur l'Age du Bronze, ne rende de grands services aux protohistoriens.